Chloé Hermary est la fondatrice et CEO d’Ada Tech School, la première école de code informatique féministe et inclusive en Europe, lancée en octobre 2019. Cette nouvelle formation aux métiers du numériques revendique une pédagogie alternative avec un apprentissage qui passe uniquement par la pratique. L’école, sans salle de classe et installée dans le Marais à Paris, a reçu 70% de candidatures féminines depuis sa création et compte actuellement 20 apprenantes. A quelques semaines de la rentrée 2020, Chloé a accepté de répondre à nos questions.

Pour commencer, une première question sur le nom de l’école, « Ada Tech School », d’où vient-il ?
C’est un hommage à Ada Lovelace, la mère du code informatique. Il nous parait vraiment important de remettre en lumière des grands noms de femmes, un peu effacées de l’histoire de l’informatique, invisibilisées, et il y en a d’ailleurs beaucoup. En les réhabilitant, on change la perception sur la place des femmes dans l’informatique : on rappelle qu’en tant que femme on a aussi notre place, on a aussi le droit d’écrire l’histoire. C’est la raison pour laquelle nous avons construit cette expo avec Meufs, Meufs, Meufs, intitulée « Les femmes dans la Tech » et qui a eu lieu le 10 Septembre, en partenariat avec #SEOLesbienne, Feminists In The City et le magazine Chut.
Justement, en quoi la représentation des femmes est-elle un enjeu vraiment particulier dans la Tech, au-delà de celle des femmes dans les sciences ?
Le constat à l’heure actuelle, c’est que sur des postes de développement – des postes techniques, on a à peu près 10-15% de femmes et donc 85-90 % d’hommes. Une écrasante majorité masculine. La question, avant toute chose, est : “Est-ce que c’est un problème ?”. Et en fait oui, c’est un problème de ne pas avoir suffisamment de femmes dans la Tech, pour plusieurs raisons très pragmatiques. D’abord parce qu’énormément d’emplois se créent aujourd’hui dans ce domaine, 200 000 nouveaux emplois entre 2019 et 2022 en France, et que 40% de ces emplois ne sont pas pourvus. Donc on est dans une situation de marché où on ne forme pas suffisamment de personnes et on n’a pas suffisamment de talents. Alors pourquoi se priver de la moitié de la population ?
Ensuite, parce que ces emplois sont structurants pour la société de demain. On crée des outils, de l’intelligence artificielle, des services que tout le monde utilise et qui doivent donc être représentatifs de l’ensemble des utilisateurs, ce qui n’est souvent pas le cas. On l’a vu avec Siri ou avec la reconnaissance faciale de l’iPhone, qui demandait à des personnes asiatiques d’ouvrir plus grand les yeux, par exemple. Les équipes de développement qui codent ces algorithmes doivent être suffisamment hétérogènes pour éviter des biais cognitifs et anticiper des défauts de représentation. Des équipes diversifiées sont plus efficaces et produisent plus de valeur que des équipes homogènes.
Et enfin, l’absence de diversité dans un environnement de travail permet à une culture toxique de s’instaurer et de justement rejeter cette diversité. Il est plus difficile pour les personnes minoritaires de s’insérer dans ce milieu.
Mais d’où vient ce déséquilibre ? Pourquoi y a-t-il aussi peu de femmes dans la Tech ?
Il y a une fuite à plusieurs stades. Peu de femmes s’orientent vers ce secteur dès le départ, en raison d’un défaut de représentation et d’une éducation genrée, d’une orientation des jeunes femmes par la société vers d’autres types de métiers. Ensuite, quand on arrive dans une école ou dans une équipe où on est en grande minorité, c’est tout simplement épuisant. On passe son temps à avoir le sentiment qu’on ne colle pas à ce milieu dont on n’a pas forcément les codes, et on subit des moqueries ou du harcèlement. 70% des femmes en école d’informatique disent avoir été victimes de comportements sexistes. En conséquence, certaines femmes se pensent moins aptes à intégrer une équipe de développement. 50% des femmes entrant dans la Tech en partent au bout de cinq ans, et majoritairement pour des problèmes de culture sexiste, parce que c’est invivable.
Pour toi, quelle est l’explication à cette masculinisation du domaine de l’informatique et à l’instauration de cette culture sexiste ?
Il s’agit vraiment d’une question de représentation du métier. Souvent j’entends : « Peut-être que si les femmes ne vont pas vers l’informatique, c’est qu’elles n’aiment pas ça ». Sauf qu’historiquement c’est absolument faux. Jusqu’aux années 80, l’informatique était plutôt un job de « col blancs » avec des salaires assez faibles et davantage associé au secrétariat, donc un job « féminin ». C’est d’ailleurs toujours beaucoup le cas dans les pays de l’Asie du sud-est, où le ratio hommes/femmes dans l’informatique est inverse à celui des pays anglo-saxons et d’Europe occidentale. La raison, c’est que les métiers de l’informatique ne sont pas durs physiquement, avec peu de risques de se blesser et davantage de possibilités de travailler à la maison et de s’occuper des enfants.

Et puis dans les années 80, avec l’invention du micro-ordinateur, l’informatique est devenue un secteur capitalistique, très intéressant économiquement : on pouvait gagner beaucoup d’argent, parce qu’on commençait à vendre énormément d’ordinateurs à des particuliers. En parallèle, on a vu naître la culture Geek, très masculine. Le nombre de femmes n’a pas diminué, mais on a assisté à une arrivée massive des hommes dans ce secteur. Ce basculement de la représentation de ces métiers est donc essentiellement lié au fait qu’on a compris qu’avec l’informatique on pouvait être tout puissant, et ça c’est vraiment un truc de mecs, de vouloir dominer le monde (rires).
Sur ces sujets je recommande les ouvrages d’Isabelle Collet, qui expliquent très bien les questions de genre et la discrimination des femmes dans l’informatique.
Il y a d’ailleurs un épisode du podcast Couilles sur la Table dédié à ce sujet, avec Isabelle Collet comme invitée, justement, absolument passionnant. Mais revenons à l’Ada Tech School, et notamment à la genèse du projet. La première promotion a été accueillie il y a moins d’un an, en octobre 2019, mais d’où t’est venue l’idée de cette école ?
La genèse d’Ada est liée à ma première entreprise, créée durant ma dernière année d’études, qui proposait des formations parascolaires afin d’aider les lycéens à se poser les bonnes questions d’orientation. Au fond, Ada et cette première boîte partent du même constat qui n’est pas du tout lié à l’informatique ni à des questions de diversité, mais un constat pédagogique sur l’apport de l’école traditionnelle d’aujourd’hui quant à l’orientation professionnelle. J’étais à la fin de mes études et je réalisais que mes amis et collègues n’étaient pas tellement plus avancés sur le sens qu’ils voulaient donner à leur parcours et j’ai commencé à questionner les enjeux de l’orientation professionnelle aujourd’hui, au 21ème siècle. Que doit-on changer à l’école traditionnelle pouvoir former des personnes plus épanouies professionnellement et plus en capacité de mener leur orientation ? En montant cette première boîte, j’ai rencontré à peu près 150 lycéens, et j’ai identifié ce qu’étaient les grands manquements du système éducatif actuel qui sont pour moi la très grande passivité dans les méthodes d’apprentissage, le manque d’individualisation, l’oubli des « softs skills », la dramatisation de l’échec, cette peur de se tromper qui entraîne une paralysie face à cette orientation. Mais mes formations de deux jours n’étaient pas suffisantes, et le vrai enjeu c’était de proposer un nouveau système éducatif.
Je me suis dit, je veux créer l’école Montessori post-bac.
Et quitte à créer une école post-bac il valait mieux qu’elle forme à des métiers qui recrutent, alors j’ai consulté des recruteurs et vite identifié qu’il y avait un vrai besoin dans le développement informatique. Le problème c’est que je ne suis pas codeuse, alors créer une école de développement était loin d’une évidence, pour moi comme pour les autres. Mais en même temps ce qui revenait le plus souvent lors de mes entretiens avec ces recruteurs c’est qu’ils cherchaient des femmes. Alors je me suis dit que ce serait bien de casser les codes dans ce domaine-là justement. Explorer ces problématiques de culture et de diversité au sein des équipes dans des milieux de pouvoir politique, social et économique, ça me parlait, alors tout ça a pris énormément de sens. Pour moi, réinventer l’école et la réinventer de façon féministe, ça va ensemble, puisque le système a été pensé par des hommes, avec une certaine définition de l’excellence. Et redéfinir cette excellence, c’est justement recréer un nouveau système éducatif qui soit plus inclusif et notamment pour les femmes. Ada est ainsi née d’un constat pédagogique, puis d’un besoin de marché et d’une conviction personnelle.
Tu es une femme, jeune de surcroît, et comme tu le mentionnais tu n’appartiens pas au domaine de la Tech. As-tu rencontré des difficultés pour établir et financer ton projet ?
Oui, effectivement ça n’a pas été simple. Au départ j’ai travaillé sur le projet toute seule, pendant 4 à 5 mois fin 2018, début 2019. J’ai bien essayé de trouver une cofondatrice ou un cofondateur, mais c’est assez compliqué sur un projet très jeune comme celui-là, alors ça n’a pas eu lieu. Au final, à force d’en parler autour de moi, on m’a présenté un chercheur en pédagogie, Yannick François, qui a 20 ans d’expérience dans le développement, 6 ans d’expérience en pédagogie, et qui est passionné de pédagogies alternatives, comme celle de Freinet ou de Piaget. On s’est tout de suite entendu sur la vision de cette école, et on a commencé à travailler ensemble en février 2019, à formaliser une pédagogie de l’école à partir de son expérience, puis à la tester pendant les vacances scolaires, gratuitement, sur des élèves volontaires. En parallèle, j’ai également commencé à monter un site, une offre de produit, à vendre la formation.
Quand on a eu les premières candidatures et que le projet a vraiment pris forme, on a dû chercher un local, des enseignants, et il a fallu lever des fonds. Même à titre personnel, il fallait que je commence à me verser un salaire. La levée de fonds, à partir de juillet 2019, n’a pas du tout été facile. Le problème c’est que l’école n’existait pas encore, et que les financeurs devaient me faire totalement confiance, alors que je n’avais aucune expérience qui prouve que j’étais capable de monter cette école. Ces financeurs sont très majoritairement des hommes, qui cherchent à investir dans un certain type d’entreprise qui leur permettent de multiplier leur investissement de départ par dix en quelques années, ce qui n’est pas possible avec une école. Et j’ai évidemment essuyé des remarques sexistes, des comportements hyper paternalistes, etc.
Au final, on a été suivi par des investisseurs privés tels que le fondateur de BlablaCar, le fondateur d’Ulule, la directrice générale de Webedia, et on a obtenu 500 000 euros. En plus on a la chance d’avoir un groupe d’investisseurs qui est mixte et paritaire et ça c’est vraiment chouette. Ensuite on a trouvé nos locaux, on les a aménagés, et on a démarré en octobre 2019. Tout ça a été très rapide, au final, entre la naissance du projet en octobre 2018 et la première rentrée un an plus tard avec 11 apprenantes.

Quel est le fonctionnement de l’école, du coup ?
Eh bien on fait trois rentrées par an, en octobre, en janvier et en mai. La première année, les étudiantes ont neuf mois d’apprentissage des fondamentaux où le temps est pris pour apprendre toutes les bases, les réflexes, les méthodologies de travail, et au bout de neuf mois elles font leur entrée sur le marché du travail en intégrant une entreprise en alternance, ce qui leur permet d’être rémunérées à hauteur du smic. L’intégralité de la deuxième année est donc financée par l’entreprise.
Comment sélectionnez-vous les étudiantes ?
Pour nous, l’objectif est d’enlever toute barrière ou croyance limitante à l’entrée, puisque malheureusement, la croyance perdure que pour entrer dans une école d’informatique, il faut déjà avoir fait de l’informatique. Donc on a suivi le modèle d’une grande université américaine, Carnegie Mellon, qui a testé le fait de supprimer les prérequis techniques à l’entrée et de valoriser d’autres compétences telles que les « soft skills » (NDLR : aptitudes personnelles de type comportementales), les compétences artistiques, les engagements associatifs ou entrepreneuriaux, etc. Pour le recrutement, on propose un questionnaire de motivation à remplir, et ensuite un entretien d’une heure pour les personnes présélectionnées sur la base de leurs réponses à ce questionnaire. On recherche des profils autonomes, collaboratifs, motivés, créatifs. On considère que les personnes qui ont eu la persévérance d’apprendre une discipline artistique ont des qualités qui vont servir dans la pratique du codage. Les compétences linguistiques sont très valorisées également.
Le code s’apprend bien plus comme une langue que comme les mathématiques. Il y a de la syntaxe, de la grammaire, d’ailleurs on parle de langage.
Des entreprises ont-elles déjà commencé à se manifester pour embaucher des étudiantes en alternance ?
Oui, et c’est vraiment très encourageant. Effectivement on peut créer une école féministe qui cherche à changer la culture de la Tech, mais si on n’a pas d’entreprises qui veulent travailler avec nous là-dessus, on ne peut pas aller très loin. Mais tout va bien, on a été contacté par énormément d’entreprises.
Au-delà de former des femmes qui peuvent être embauchées, on essaye surtout d’interagir avec ces entreprises pour enclencher des changements de politique en interne, et on travaille sur une charte d’entreprise féministe et inclusive. On leur demande ce qu’elles ont mis en place pour l’instant par elles-mêmes, et ce qu’elles sont prêtes à mettre en place. La charte est un support de réflexion pour travailler ensemble. Les sujets qu’on aborde vont du congé paternité aux politiques de télétravail, en passant par les modes de recrutement, l’utilisation de l’écriture inclusive, la formation en interne des salariées et salariés, etc. Pour l’instant, les entreprises qui viennent nous voir sont souvent celles qui se posent déjà beaucoup de questions. De toutes façons, c’est tout bénéfice pour les entreprises de travailler là-dessus, parce que c’est bon pour leur image et que si elles ont des messages forts concernant leur politique d’entreprise inclusive, ça va justement leur permettre de recruter davantage de femmes.
Discutez-vus également de politiques anti-harcèlement sexuel ?
On aimerait beaucoup travailler là-dessus, on a d’ailleurs été contacté à ce propos. Honnêtement on n’est pas encore expert sur le sujet mais on aimerait bien bosser avec des gens qui nous aident à amorcer des formations pour ces entreprises.
A ce sujet, j’ai envie de te poser une question plus personnelle, si tu me le permets… D’où te vient ton féminisme ? Est-il motivé par des expériences de sexisme et de discrimination ?
En fait il l’est, mais je m’en suis rendue compte bien plus tard. J’ai vécu tellement de choses sexistes, notamment durant mes études. Par exemple, les deux premières années j’étais en classe préparatoire, dans une prépa privée, très catholique, où les garçons avaient le droit à l’internat et dormaient au-dessus des salles de classe, et les filles n’y avaient pas le droit et vivaient toutes à au moins trente minutes de l’école. Sauf qu’en prépa on doit fournir énormément de travail donc les garçons étaient forcément très avantagés par ce gain de temps et évidemment les premiers de la classe étaient tous des mecs. Ensuite, à HEC, c’était une culture très machiste. HEC a été ouverte aux femmes dans les années 70, et il réside encore une culture où, pour bénéficier pleinement de l’école, faire son réseau etc., il faut être un homme. On y observe aussi beaucoup de comportements sexistes. Je ne me rendais pas compte de tout ça à l’époque, j’ai traversé mes études à HEC avec l’idée du « quand on veut on peut ». J’y ai cru jusqu’à la fin de mes études, puis j’ai réalisé que parce que j’étais une femme j’avais subi des freins, ressenti du mal-être, le sentiment de ne pas être à ma place.
Mais là où ça a été le plus flagrant, c’est quand j’ai travaillé dans la finance. J’étais la seule femme, entouré de quinze hommes. Au début c’était plein de petites blagues un peu sexistes, mais au fur et à mesure ces blagues persistaient et on me parlait de moins en moins de mon travail, de ma performance professionnelle. J’étais devenue un objet, on me parlait de mes chaussures, de mes jupes, et évidemment certaines remarques étaient bien plus bien dégueulasses. J’avais le droit à des : « Il y a quelqu’un qui est en salle de réunion est-ce que tu peux lui faire une lapdance pour le faire patienter ? », par exemple. Ou devoir les accompagner au strip club et qu’on me dise « Allez, Chloé, au pole dance ! », m’associant donc à la strip-teaseuse. Et sans vraiment m’en rendre compte, je suis ressortie de ce stage – qui était ma première expérience professionnelle, avec une estime de moi cassée. Il ne m’est rien arrivé de très grave, j’ai eu beaucoup de chance par rapport à d’autres, mais je me suis rendue compte que toutes ces petites choses que je subissais venaient uniquement du fait que j’étais une femme.
C’est la création d’Ada qui m’a permis d’analyser mon vécu et mon ressenti dans mon quotidien de jeune femme, je crois que mon féminisme s’est vraiment développé à ce moment-là.
Ce qui était incroyable quand j’ai réalisé que j’étais féministe, c’est que je me suis sentie beaucoup moins seule.
Mais j’ai mis du temps encore à qualifier l’école de féministe, je tâtonnais au départ. D’abord parce que je ne comprenais pas encore très bien ce que c’était le féminisme, et puis c’est un mot qui fait encore peur et qui divise beaucoup. Je suis parfois choquée d’entendre des amies qui ont de l’ambition et qui cherchent à faire des choses dire : « Je ne suis pas féministe ». Mais ce n’est pas possible en fait. Être féministe c’est vouloir donner aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes. Donc si tu veux accéder à ce que tu me dis, tu dois être féministe, ce n’est pas possible autrement. Maintenant, le féminisme je le ressens dans mes tripes, de plus en plus. Et je pense qu’on devrait faire bien plus d’éducation sur ce sujet et c’est aussi ça qu’on veut faire avec Ada. On éduque de plus en plus sur le racisme dans les écoles, et je pense que bientôt on le fera aussi sur le sexisme.
Quels conseils donnerais-tu à la Chloé de 16-17 ans qui est sur le point de se lancer dans les études ?
Arrête d’essayer de plaire à tout le monde, arrête d’essayer d’être la bonne élève, de cocher toutes les cases, n’aie pas peur de te planter. On est beaucoup éduquées comme ça en tant que filles. Mais qui a mis en place ces codes, qui a défini ma place de petite femme idéale ? Pourquoi est-ce que je devrais m’habiller toujours d’une certaine manière, ne pas manger ce dont j’ai envie, ne pas rigoler très fort – alors que je rigole très très fort.
On arrive à la fin de cette interview, qu’est-ce que je peux te souhaiter dans la suite de tes projets ?
Toute mon énergie est orientée vers le succès d’Ada, en ce moment. Donc davantage d’élèves, davantage de personnes impliquées dans l’équipe, et puis évidemment des élèves qui sortent de l’école avec un super niveau. Un succès humain, pédagogique et financier, en somme.
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