Le 15 février dernier, Ngozi Okonjo-Iweala, est devenue la première femme et africaine a accéder au poste de directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce.

Ngozi Okonjo-Iweala est une économiste originaire du Nigéria. Elle a été à deux reprises ministre des Finances du Nigéria mais aussi directrice générale de la Banque Mondiale.
Elle devient donc la première femme mais également la première dirigeante africaine à accéder à ce poste. Ngozi Okonjo-Iweala faisait face à une autre candidate, la sud-coréenne Yoo Myung-ee, qui avait renoncé à sa candidature en février 2021.
Vers plus de diversité à la tête des organisations internationales ?
Ngozi Okonjo-Iweala rejoint le cercle restreint des femmes dirigeantes d’organisations mondiales. Parmi elles, nous retrouvons, Kristalina Gueorguieva, directrice générale du FMI, qui succède à Christine Lagarde, actuelle présidente de la Banque Centrale Européenne. Ursula Von Der Leyen, présidente de la commission européenne depuis 2019 est également la première femme à accéder à ce poste. Nous pouvons également compter Audrey Azoulay directrice générale de l’UNESCO, Louise Mushikiwabo secrétaire générale de l’OIF et Winnie Byanyima directrice exécutive de l’ONUSIDA.
Kristalina Gueorguieva Christine Lagarde Audrey Azoulay Winnie Byanyima
A ce jour, il n’y a eu aucune secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies et seulement trois présidentes de l’Assemblée Générale de l’ONU. A la tête de l’Organisation Mondiale de la Santé, seulement deux directrices.
Dans le monde, seulement vingt-une sont cheffes d’Etat ou de Gouvernement sur quelque 200 pays. Au sein du G20, Angela Merkel est la seule dirigeante.
Enfin, parmi les banques centrales, nous pouvons compter seulement 14 dirigeantes sur 173 banques centrales.
Bien que la nomination ou l’élection de ces personnalités politiques féminines soit un peu plus fréquente, elle n’en demeure pas moins marginale comparée au nombre d’hommes dirigeant des organisations mondiales ou internationales.