Il y a un an, jour pour jour, nous entrions dans un -premier- confinement. Peu d’entre nous comprenaient alors l’ampleur de cette mesure visant à lutter contre la Covid-19. Pour cette date anniversaire, Potiches a choisi de se concentrer sur le positif et les bonnes habitudes que vous avez prises lors de cette période.
Le 17 mars 2020 est désormais une date gravée dans les mémoires. Elle marque un avant et un après. La vie que nous menions il y a un an ressemble à un rêve collectif qu’il nous tarde de retrouver… Entre le 17 mars et le 10 mai 2020, nous sommes en effet restées cloîtrées chez nous afin d’endiguer la première vague de la Covid-19. Un effort commun qui s’est avéré plus difficile que prévu.
Sans pour autant oublier les difficultés rencontrées lors de cette période (hausse des cas de violences conjugales, de dépressions, manque de lien social, etc.), certaines d’entre nous – moi la première – ont cherché à mettre à profit ce temps passé chez soi. Car 55 jours, c’est très long, surtout pour celles dont l’option télétravail n’était pas possible. Il fallait donc bien trouver de quoi occuper ces journées à rallonge.
Changer ses vieilles habitudes en pleine pandémie, défi irréalisable ?
Nous voulions que cet article représente le plus grand nombre, c’est pourquoi nous avons fait appel à vous. Via un sondage posté sur notre Instagram, nous avons tenté d’en savoir plus sur vos habitudes un an après le confinement. Ainsi, à notre question : “Avez-vous profité du premier confinement pour opérer des changements dans vos habitudes au quotidien ?”, vous avez été 75% à répondre “oui” sur plus d’une centaine. Cette tendance avait déjà été observée par des instituts de sondage comme OpinionWay en juin 2020.
Mais ce qui nous intéresse, c’est surtout de savoir si ces nouvelles habitudes sont toujours présentes dans votre quotidien. En effet, il n’est pas toujours aisé de changer ses habitudes, encore moins en pleine pandémie mondiale. Alors les intégrer dans une routine post-confinement peut s’avérer encore plus compliqué. Pourtant, 83% d’entre vous ont réussi à les conserver dans leur vie post-confinement. Un joli score.
Pour ma part, le premier confinement a été le déclic pour arrêter de nombreuses habitudes. Par exemple, je ne porte plus de soutien-gorge et me maquille désormais très peu. Et je ne suis pas la seule. Vous avez été nombreuses à nous confier avoir adopté le “no bra” ou réduit la fréquence de vos épilations. Certaines ont aussi profité de ce moment pour repenser leur style vestimentaire. Elles ont ainsi privilégier le confort d’un jogging à l’esthétique d’un jean.
Loin des regards de la société et des injonctions, nous avons repris le contrôle sur notre corps. Beaucoup d’entre vous l’ont remarqué : “Nous avions plus de temps pour prendre soin de nous.” D’après une étude menée par l’Observatoire Cetelem, 63% des Françaises estiment en effet consacrer plus de temps à leur bien-être depuis le premier confinement.
Une prise de conscience écologique et sociétale
Outre les changements vestimentaires, nombreuses sont celles qui ont adopté de nouvelles habitudes alimentaires. A la suite du premier confinement, 62% des Françaises déclaraient vouloir consommer moins de viande qu’avant le début de la crise afin de privilégier la santé, le bien-être animal et celui de la planète. Cette période a en effet incité la population à se préoccuper beaucoup plus de la préservation de notre environnement. Souvenons-nous par exemple de ces poissons qui ont fait leur retour dans les eaux de Venise ou de ce sanglier qui se promenait dans les rues de Barcelone alors que les humains étaient confinés. Le premier confinement a aussi été l’occasion de privilégier les circuits courts et de manger local. Si bien qu’aujourd’hui, consommer français est un objectif pour 83% d’entre nous.
Autre changement : le sport à la maison, et notamment la pratique du yoga, se sont démocratisées. C’est la réponse qui est revenue le plus souvent. Et c’est aussi l’habitude qui s’est le plus implantée dans notre quotidien post-confinement. En effet, si certaines ont remis des soutiens-gorges pour retourner au travail par exemple, la majorité s’accordent pour dire qu’elles n’arrêteront pas le sport à la maison. Faire du sport permet de “s’aérer l’esprit” mais aussi de “s’évader” et de “se bouger tout en se recentrant sur soi”. Autant de raisons qui expliquent pourquoi il s’agissait d’une activité très prisée lors du premier confinement.
Nombre d’entre vous ont aussi expliqué avoir profité du confinement pour consacrer plus de temps à des activités délaissées. Qu’il s’agisse de la lecture, de peinture ou de jeux virtuels entre amies, vous avez tenté d’élargir vos passe-temps. “Nous étions enfermées chez nous et il fallait donc trouver de nouvelles choses à faire”, comme le résume très bien une de nos abonnées.
Ce premier confinement a été une épreuve pour tout le monde. Certaines ont réussi à en tirer profit mais ce n’est pas le cas pour toutes. Pour beaucoup, il a en effet été source de stress et d’angoisse ainsi qu’une augmentation de la charge mentale (télétravail, gestion des enfants, des tâches ménagères, etc.). Nous ne pouvons donc pas généraliser les quelques effets positifs du confinement. D’autant que si le nombre de personnes en télétravail a connu un retour à la normale (passé de 41% pendant le confinement à 31% en décembre 2020), le contexte général reste difficile. Les restaurants et bars sont fermés depuis près de trois mois et le monde de la culture, lui, désespère de retrouver sa place dans la société. Un an après le premier confinement, la crise semble loin d’être passée…